Lycée Abou Bakr Errazi -GUIGOU-

Analyse de textes

 

 

 

 

MODULE : 3

Le Dernier jour d’un condamné  (1829)

        Victor Hugo

 Biographie

Victor HUGO
1802-1885

Né à Besançon le 26 février 1802, mort à Paris le 22 mai 1885. Figure littéraire hors pair, Victor Hugo est, très jeune, attiré par la poésie et la gloire liée à l’écriture ; ses premiers succès lui apportent la célébrité. Poète, romancier, auteur dramatique, engagé politiquement (son roman le Dernier jour d’un condamné en est le prélude en 1829), exilé sous le Second Empire, ce génie traverse son époque, la marquant par sa vitalité, ses combats, ses convictions et son immense talent.
Son œuvre poétique est marquée notamment par les Odes et ballades (1828), les Châtiments (1853), les Contemplations (1856) et la Légende des siècles (1859 à 1883), comme son œuvre romanesque est dominée par Notre-Dame de Paris (1831) et les Misérables (1862).
Après la préface manifeste de Cromwell, Victor Hugo entre de façon fracassante dans le milieu du théâtre du début du XIXe siècle avec Hernani (1830) et la célèbre bataille au moment de la création à la Comédie-Française. Hugo est alors le chef de file incontesté de l’école romantique. Dans l’écriture de ses drames, passion et politique sont des forces qui s’entrechoquent, et les fulgurances de l’action dramatique révèlent aux cœurs purs la seule voie, funeste et héroïque, qui leur est ouverte. La décennie suivante voit la présentation sur scène de ses drames, Le roi s’amuse (1832), interdite après la création, Lucrèce Borgia (1833), Marie Tudor (1833), Angelo, tyran de Padoue (1835), Ruy Blas et Marion Delorme (1838), jusqu’à l’échec des Burgraves en 1843. À la fin de sa vie, Victor Hugo reviendra au théâtre avec l’écriture de plusieurs pièces, dont la série du « Théâtre en liberté ».

Les personnages de l’œuvre 

Le narrateur : C’est le héros de cette histoire. Il est condamné à la peine de mort, à cause d’un crime qu’il a commis. Il est d’une éducation raffiné. Il est jeune et sain ; robuste de corps et d’esprit.

Marie : Petite fille du narrateur âgée de trois ans. Douce, rose, frêle, elle a de grands yeux noirs et de longs cheveux châtains. Elle ne reconnaît pas son père lorsqu’elle le revoit dans la prison et l’appelle « monsieur »

Les magistrats : Ils sont grotesques. Le narrateur les décrit de manières caricaturales.

Les gardes-chiourmes : Des geôliers sans instruction et sans éducation qui rudoient le narrateur et les autres prisonniers.

Les spectateurs : curieux, assoiffés de sangs et acharnés contre le condamné

La mère du narrateur : Femme de mauvaise santé âgée de soixante-quatre ans

La femme du narrateur : Femme de mauvaise santé et d’esprit libre

Le prêtre Bon et charitable, c’est un homme qui n’éprouve pas de compassion pour le narrateur. Il le croit impie. La promiscuité des criminels et le spectacle des exécutions l’a rendu placide.

L’huissier Un homme insensible qui vient annoncer au condamné le rejet de son pourvoi en cassation. Il ne s’intéresse qu’à son tabac et aux nouvelles politiques sans importance. La mort ne l’émeut pas

Le prisonnier de la Conciergerie Un homme de cinquante cinq ans qui a partagé la cellule du narrateur à la Conciergerie, avant d’être transféré à Bicêtre. Il est condamné à la peine capitale qui doit avoir lieu dans six semaines. Il est le fils d’un ancien condamné à mort

Le sous architecte Un jeune homme qui est arrivé dans la cellule du condamné, à la Conciergerie afin de prendre les mesures de la Cellule. Il est insensible et sarcastique.

Le nouveau gendarme de la Conciergerie : C’est un gendarme aux yeux de bœuf, au front déprimé qui remplace l’ancien gendarme bon. C’est un joueur invétéré qui demande au condamné de revenir, après sa mort, lui rendre visite en vue de lui indiquer les numéros gagnants au jeu.

L’espagnole : Le premier amour du narrateur. Fille à la peau brune, aux cheveux longs et aux yeux grands. Le narrateur l’appelait affectueusement Pepa.

Le bourreau : Grand, vieux, gras, il la face rouge. Il est habillé d’une redingote. Il porte un chapeau à trois cornes. La foule l’appelle Samson.

Le schéma narratif du récit:

Situation initiale:   Le personnage-narrateur menait une vie heureuse avec sa famille, sa fille Marie, sa femme et sa mère jusqu’au jour du crime qui a bouleversé sa vie.

NB: Le récit commence in medias RES c’est-à-dire le moment où l’action est déjà engagée. Puisque le plus important est la contestation de la peine de mort, l’auteur fait ellipse de cette situation initiale et passe directement aux faits. Toutefois il nous est facile de déduire cette situation initiale à travers les flashes back. (Analepses, retour en arrière).

Elément perturbateur: Le meurtre commis par le narrateur-personnage.

Péripéties: Le jugement, l’emprisonnement, la condamnation à la peine de mort, recherche du condamné d’une solution pour préserver sa vie.

Dénouement: Il n’y a pas de dénouement. Le condamné garde l’espoir jusqu’à quelques moments avant l’exécution, mais à ce moment-là les bourreaux préparent l’exécution. C’est une clausule ouverte, aux lecteurs d’imaginer la fin puisque pour l’auteur ce qui compte c’est la dénonciation de l’horrible peine de mort.  

Situation finale: L’auteur a fait l’ellipse de la situation finale pour amener le lecteur à réfléchir.

Le schéma actanciel du récit:




Premier semestre

 Module 2 : Etudier un roman de science-fiction

 « La planète des singes » de Pierre Boulle

 


 

Fiche de lecture

Titre:
La planète des singes
Genre:
Science-fiction
Auteur:
Pierre Boulle
Date de parution:
(1912-1994)
Biographie de l'auteur:
Pierre Boulle est né le 20 février 1912 à Avignon. Devenu ingénieur en électricité, il part en 1936 comme planteur de caoutchouc, en Malaisie. Pendant la seconde guerre mondiale, il s'engage dans les forces françaises libres en 1941. Affecté en Birmanie, en Chine et en Indochine, il est prisonnier mais réussit à s'évader et rentre en France. Il meurt en 1994 à Paris.
Son œuvre de science-fiction est importante comme en témoigne le succès international de la Planète des singes en 1963. Son roman ressemble à un conte philosophique et moral aux échos voltairiens en forme d'anticipation. Armé d'une plume acérée et ironique, P.Boulle révèle, quelque soit le genre abordé, une passion pour le paradoxe, la confrontation de l'homme à l'irrationnel et à l'absurde et évoque l'héroïsme et le courage humain dans l'adversité.

Parmi ses œuvres:
Le pont de la rivière Kwai en 1952 qui le rendit célèbre et fut transposé à l'écran en 1957 par David Lean.
La science fiction:
L'expression vient d'un terme américain importé vers 1950 et désigne les récits d'imagination scientifique, ce qui signifie que la fiction se construit à partir de faits scientifiques réels ou possibles.
Le terme français le plus proche est roman d'anticipation, mais il est restreint puisqu'il semble limiter ses projets à l'avenir.
Description de l'oeuvre :
Deux amoureux en voyage, découvrent une bouteille flottant au beau milieu de l’espace. Elle contient un message, une longue histoire à vrai dire. Celle d’une expédition passée, à l’ère des premiers voyages spatiaux de 2500. L’équipage de cette expédition, composée du professeur Antelle et de ses deux acolytes, se rend dans le système solaire de Beltégeuse. Une grande surprise les y attends : une planète habitable tout d’abord, qui s’avérera être peuplée d’une civilisation des plus étonnantes

 



                                                             Les personnages:

Jinn: Un chimpanzé qui passe des vacances dans l'espace. Ami de Phyliss. Un riche oisif.
Phyliss: Un chimpanzé femelle qui passe des vacances dans l'espace avec Jinn. Une riche oisive.
Ulysse Mérou: Auteur et narrateur de l'aventure sur la planète des singes, il est journaliste et le seul rescapé des trois aventuriers.
Antelle: Un grand savant biologiste. Il impose le choix de l'exploration de Bételgeuse.
Arthur Levain: Jeune physicien et disciple du professeur Antelle. Il a été tué dans la partie de chasse
Hector: Petit chimpanzé que le narrateur a emporté avec lui et qui sera tué par Nova.

                                      Les habitants de la planète des singes:
Les singes
Zira: Une guenon de l'espèce des chimpanzés. Elle est chef de service de l'institut de recherches biologiques où le narrateur a été enfermé dans une cage. Elle sympathique et serviable. Elle a beaucoup aidé le narrateur dans sa dure épreuve;
Cornélius: Fiancé de Zira. Un grand savant biologiste. Il est nommé directeur de l'institut de recherches biologiques après le départ de Zaius. C'est lui qui a monté le plan d'évasion du narrateur avec sa famille.
Hélius: Collègue et ami de Cornélius. Il est le directeur de la division encéphalique
Zanam et zoram:Deux gorilles qui surveillent le pavillon où le narrateur a été interné
Les humains :
Nova: La jeune femme qui se baignait dans la piscine naturelle au moment de l'arrivée des trois aventuriers à la planète des singes. Mérou la trouve belle. Elle ne parle pas elle ulule seulement. Elle tombera enceinte du narrateur lors des accouplements imposés par Zais et sera la mère de son fils Sirius
Sirius: Fils de Mérou et de Nova.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résumé chapitre par chapitre La planète des singes


Résumé de l’œuvre


PREMIERE PARTIE
CHAPITRE PREMIER

Jinn et Phyllis, des riches oisifs, passent des vacances dans l’espace. En naviguant dans l’immensité interplanétaire. Ils voient une bouteille à l’intérieur de laquelle il y a un papier. Phyllis revêt (=rhabille) son scaphandre et sort de l’engin spatial pour récupérer l’objet insolite (= anormal). Jinn casse la bouteille et déroule le papier ; il contient un message écrit dans le langage de la terre.

CHAPITRE II

 Ulysse Mérou, l’auteur du message, raconte l’histoire de son voyage intergalactique. Le message contient une annonce en mise en garde contre un phénomène menaçant la race humaine. Lui et avec ses deux compagnons s’embarquent en 2500 dans un vaisseau spatial, à destination de Bételgeuse, une étoile palpitante (= émouvante). C’est le professeur Antelle qui conçoit le vaisseau et dirige l’expédition.
Un jour, après une longue traversée, les explorateurs voient l’étoile Bételgeuse.

                                                CHAPITRE III
Les explorateurs sont émerveillés par la richesse de l’étoile. Grâce à ses instruments astronomiques, le professeur Antelle découvre l’existence de quatre planètes. L’une d’elles ressemble à la terre. L’équipage descend sur la planète habitée : il y existe une grande ville. Le professeur décide alors d’atterrir dans une clairière, au milieu d’une jungle.

                                                CHAPITRE IV
La planète contient des océans, des forêts, des montagnes, des cultures, de l’herbe, des villes et des habitants ; cependant apparemment, elle est peu civilisée car l’étendue de la jungle est très grande. Habillés de scaphandres, les membres de l’équipage sortent de la fusée. .Ils enlèvent le scaphandre du singe en vue de s’assurer que l’air est respirable. Alors la bête gambade (= bond) joyeusement et disparaît dans la forêt.
A leur tour, les trois hommes enlèvent leurs scaphandres et inspectent les lieux ; il y a des oiseaux, des végétaux et aussi la face de la planète semble-t-elle modifiée par quelqu’un. Ils baptisent cette planète Soror et ils s’aventurent au sein de la forêt, le journaliste et le physicien armés de carabines. En s’avançant, ils découvrent une belle cascade. Tout près, ils aperçoivent l’empreinte d’un pied humain.

                                                        CHAPITRE V
Les trois hommes croient qu’il s’agit du pied d’une femme, et le professeur Antelle de parachever à la présence d’humains sur la planète. Il est déçu, lui qui a une répugnance pour le genre humain. Ils plongent dans la piscine naturelle pour se baigner ; à ce moment, Arthur Mérou aperçoit une femme en amont de la cascade. Le journaliste et le jeune physicien Arthur Levain sont impressionnés par la beauté ravissante de son corps découpé dans le soleil. Après une longue observation de la créature, qui les observe à son tour, Ulysse mérou remarque que ses yeux ont quelque chose d’anormal. Ne pouvant supporter les regards curieux, elle détourne la tête et les épie à la dérobée. Son attitude, trahit un sentiment de peur, malgré sa curiosité. Le journaliste lui trouve des réactions d’animaux craintifs. Lorsqu’elle parle, des sons gutturaux étranges et incompréhensibles sortent de sa bouche.
Rassérénée, elle descend prudemment et nage vers trois explorateurs. Alors, les hommes et la femme se mettent à folâtrer en s’éclaboussant mutuellement. Mais ce qui frappe le journaliste, c’est que la jeune femme ne rit pas ; elle a un air sérieux. Lorsqu’il sourit, la femme s’éloigne. Au même instant, apparaît Hector en provenance de la forêt. Epouvantée, la fille se saisit du petit chimpanzé et l’étrangle jusqu’à ce que mort s’ensuive, puis elle prend la fuite. Ulysse Mérou la baptise Nova.

CHAPITRE VI

Les explorateurs regagnent leur fusée après une vaine inspection à la sauvage (Nova). Ils y attendent. Au soir, ils ont l’impression d’être guettés par des yeux invisibles cachés dans la broussaille de la jungle. Au petit jour, les hommes vont à la cascade et plongent dans l’eau. Un moment après, la jeune femme apparaît accompagnée d’un homme d’âge mûr et complètement nu ; derrière eux, il y a plusieurs hommes et femmes qui encerclent la piscine. Les visiteurs ne tardent pas à s’avancer dans l’eau et à barboter en guise de jeu avec Ulysse, Levain et Antelle.
Le journaliste indique des gestes pour établir un contact avec ces créatures ignorant la parole humaine. Mais c’est un effort inutile. Prenant conscience du ridicule de leur situation en train de jouer comme des gamins, les trois explorateurs pouffent de rire. Ces éclats de rire sèment la panique parmi les autochtones qui s’enfuient dans la désordre et se rassemblent sur le berge du lac. Levain, Mérou et Antelle se rhabillent. Les deux premiers munis de leurs carabines, menacent les visiteurs qui se figent derrière les arbres. Les cosmonautes s’apprêtent à rentrer dans leur fusée.

CHAPITRE VII

Les autochtones, à la faveur de la surprise, attaquent les trois explorateurs et les immobilisent. Après les avoirs dénudés et dépourvu de leur équipement, les attaquants encerclent les cosmonautes et se mettent à jouer. Ensuite, ils les entraînent au fond de la jungle. Après un long calvaire de plusieurs heures les prisonniers sont lâchés dans une clairière, où il y a le campement des kidnappeurs. Affamés, Mérou, Levain et Antelle ne peuvent toucher au repas d’une famille dont les membres dépècent avec leurs ongles la chair crue d’un animal qui semble à un cerf.
Nova fait tomber des fruits délicieux d’un arbre. Après qu’ils en ont mangé à aversion, le professeur et son disciple s’endorment. Nova aide Ulysse à construire une niche et couche à ses côtés.

                                                     Chapitre VIII
Ulysse et Nova se réveillent à l’aube. La femme ne s’enfuit pas devant le sourire du prisonnier. Aussi s’acclame-t-il à lui poser la main sur l’épaule. Elle essaie de l’imiter péniblement. Ulysse lui pose un baiser sur les lèvres ; mais elle lui lèche les joues tel un animal.
Soudain un grand vacarme interrompt leurs tentatives de rapprochement et communication. Les autochtones, affolés, courent dans tous les sens. Ils sentent l’approche d’un danger. Les prisonniers entendent des cris humains. A son tour, Nova s’enfuit suivie aussitôt par Ulysse et derrière eux Levain ; l’âge empêchant Antelle de leur emboîter le pas. En courant, le journaliste entend retenir des coups de feu. Il arrive, suivi de son accompagnement, dans la région d’où partent les bruits. Les deux fugitifs s’arrêtent et dissimulés derrière le buisson, ils voient un spectacle singulier.

                                                       Chapitre IX
Ils aperçoivent un gorille de grande taille, correctement habillé et chaussé de gants noirs. Le singe tire sur un homme fugitif ; ce dernier tombe mort. Plusieurs corps d’humains couvrent le sol. Ulysse et Levain imitent certains humains qui filent en discrètement pour échapper aux singes tireurs postés dans divers endroits. Effrayé, le jeune physicien court à l’approche d’un chimpanzé dans l’intention de fuir ; mais un coup de feu l’atteint et il meurt. Le journaliste profite d’un moment d’inattention du chef des gorilles et s’enfonce dans la forêt. Mais, après quelques pas il tombe dans un filet à grandes boucles où sont pris les autres fugitifs.

                                                        Chapitre X
Une grande terreur s’empare du journaliste à l’approche des agresseurs. Les singes jettent leurs prisonniers dans des cages montées sur des chariots. Après, les voitures sont tirées par une sorte de tracteur à monteur. A la lisière de la forêt, le convoi s’arrête devant une maison qui l’air d’une auberge où se rencontrent les chasseurs. Des guenons, habillées avec recherche, viennent applaudir les chasseurs et s’émerveiller devant le profit de la chasse.
Les poursuivants alignent, à la manière des vrais chasseurs, avec un grand soin les cadavres des hommes. Puis, devant les manifestations de joie des femelles, un singe photographe vient prendre des photos des morts et des chasseurs.
En reconnaissant les cadavres de Levain, Ulysse Mérou éclate de rire. Les prisonniers, effrayés par ces rires, tendent leurs bras vers lui ; sans l’intervention d’un gorille il serait malmené ou tué. A ce moment, une cloche tinte. Les singes se dirigent vers l’auberge pour s’alimenter. L’un d’entre eux apporte aux captifs à manger et à boire.
Le repas terminé, les singes opèrent un tir ; le journaliste est mis dans la cage de l’élite (= sélection) où il rencontre Nova. La jeune femme se montre agressive lorsqu’il s’apprête à la prendre dans ces bras. Quelques instants s’écoulent avant que le convoi ne reparte vers une destination inconnue.

CHAPITRE XI

Le convoi roule durant toute la nuit. Pendant le trajet, le journaliste essaie de trouver une explication logique à sa mésaventure miraculeuse. Il regrette la disparition du professeur Antelle qui est capable de trouver une explication à ces événements étranges. Pourtant, il élabore l’hypothèse que les habitants de cette planète auraient dressé des primates (singes) ; ces derniers auraient évolué pour devenir ce qu’ils sont maintenant.
Fatigué, Ulysse s’endort contre Nova.

                                                   CHAPITRE XII
Il dort jusqu’au lever du jour. Il aperçoit alors que le véhicule pénètre dans une cité civilisée où il y a des autobus, des taxis, des épiceries. Ses habitants sont des singes. Le journaliste perd tout espoir de rencontrer des hommes civilisés. Lorsque le véhicule s’arrête dans une cour devant un hôpital, des singes infirmiers aident les gardiens à décharger les chariots.
Le journaliste est jeté par deux gorilles dans une cage fixée au sol, à l’intérieur du bâtiment. D’autres cages occupées par des humains sont alignées le long d’un couloir. Nova est enfermée dans la cage juste en face de celle d’Ulysse. La distribution de la nourriture et de l’eau calme les prisonniers agités. Lorsqu’un gorille entre dans sa cellule pour lui donner sa ration, le journaliste essaie d’établir un contact avec lui en s’inclinant cérémonieusement. Et tout en souriant, il lui adresser la parole. Le singe en est grandement stupéfait. Mais après, les deux primates rient à gorge déployée ce qui irrite le captif. Ils partent en notant quelque chose sur un carnet.

                                                       Chapitre XIII
Le soir, les gorilles distribuent un autre repas, éteignent la lumière. Et s’en vont.
Le matin, un chimpanzé femelle, accompagnée des deux gardiens, vient devant sa cage et commence à l’examiner. Le journaliste lui adresse la parole ce qui étonne beaucoup la guenon. Malgré sa stupéfaction, elle lui sourit. Enhardi (=donner de l’assurance), le détenu tend une main que la visiteuse prend en tremblant. Elle lui donne un morceau de sucre qu’il croque.

                                                       CHAPITRE XIV
La deuxième journée se passe comme la première. Le matin suivant, les prisonniers sont soumis à une série de tests. Un gardien produit avec son sifflet une série de sons aigus pour attirer l’attention du journaliste et lui tend une banane. Lorsque ce dernier veut le saisir, le singe s’éloigne. Après avoir recommencé le même manège, il part déçu.
Ulysse se sent frustrer et observe ce test avec les autres captifs. Ces derniers salivent et s’agitent quand les gardiens leur présentent des bananes : c’est à cette condition qu’ils reçoivent le fruit. Pendant plusieurs jours, les singes expérimentent sur les humains la théorie de Pavlov.
Au moment où le gardien se plante de nouveau devant sa cage, le journaliste, qui veut attirer l’attention sur son intelligence, se met à s’agiter et a saliver. Cette réaction déconcerte les gardiens. A sa grande déception, les geôliers s’éloignent sans lui donner la banane.
Un jour après, les gardiens reviennent. L’un agite une cloche, l’autre branche un câble de la magnéto à la cage. Ils veulent tester, chez les prisonniers, leur capacité d’établir une relation de cause à effet entre des faits. Devant la cage du journaliste, les singes demeurent perplexes : celui-ci s’éloigne des barreaux électrifiés dès que la cloche tinte.

                                                  CHAPITRE  XV
Avant que les deux singes aient le temps de répéter l’expérience. Zira apparaît accompagnés de deux autres singes dont l’un, un orang-outang, est vraisemblablement une haute autorité scientifique et l’autre, une petite guenon, sa secrétaire.
Au moment où ils s’approchent de sa cage, Ulysse adresse la parole à l’orang-outang. Ce dernier sursaute de surprise. Il se met à arpenter le couloir. Le prisonnier l’imite parfaitement ce qui produit des éclats de rires chez les singes, provoquant la colère de l’orang-outang. Mais cette colère cède la place à une stupéfaction générale chez les singes, au moment où le prisonnier adresse des propos au singe en l’appelant par son nom et son titre honorifique : Mi ZaÏus.
Alors le savon ordonne que l’on fasse que subir au prisonnier les tests d’hier. Au cours de l’opération de la cloche, répétée dix fois, l’orang-outang dicte des commentaires à sa secrétaire. Le cobaye s’avise de décrocher la pince qui établit le contact électrique et s’accroche aux barreaux. Indifférent, le savant lui fait subir un test qui est une combinaison des deux premiers.
Il passe l’épreuve avec succès ; aussi Zira applaudit-elle. Pourtant, le savant reste incrédule et s’en va de mauvaise humeur. Restée seule devant la cage, Zira tend la patte à Ulysse qui la saisit ; alors le visage de la guenon rougit.

                                         Chapitre XVI
Après quelques jours, le savant revient ; il ordonne d’effectuer d’autres expériences. Les deux gorilles suspendent un panier contenant la nourriture au plafond de la cage et disposent des cubes en bois. Les prisonniers bondissent pour atteindre le panier. Ulysse emplie les cubes et atteint le panier, devant l’administration de deux gardiens. Nova l’imite et réussit après deux jours à disposer en équilibre, l’un au-dessous, de l’autre les cubes.
ZaÏus, accompagné d’un autre orang-outang et de sa secrétaire vient pour une nouvelle inspection. Ils font subir au journaliste d’autres tests. Il s’agit d’une boite fermée par neuf systèmes différents. Le cobaye réussit à l’ouvrir. Cependant les deux savants restent incroyants. Cette attitude l’indigne, mais la compassion de Zira le retient d’éclater.
Dès que son confrère est parti, ZaÏus fait mettre en couples les prisonniers : il veut se livrer à des expériences sur l’instinct sexuel. Nova est la compagne destinée au journaliste.

                                                     CHAPITRE XVII
Observant le comportement des prisonniers, le journaliste constate que l’homme fait un ornement amoureux pareil à celle de certains oiseaux. Lui, il renifle à se livrer à des exhibitions amoureuses, en dépit des violences des gardiens pour l’y inciter. L’intervention de Zira le sauve.
Quand le savant est mis au courant, il fait installer une autre femme à la place de Nova ; celle-ci est jetée dans la cage d’un colosse qui se met à lui faire la parade amoureuse. Par conséquent, le journaliste, devenu fou de colère, se met à s’agiter et à crier comme une bête. ZaÏus sourit et fait ramener Nova dans la cage du journaliste qui s’offre à accomplir le vœu des singes.


Deuxième partie
                                                             CHAPITRE PREMIER

                                                       
Ulysse mérou commence à s’adapter à sa nouvelle vie dans la cage en compagnie de Nova. Il apprend quelques mots du langage simien et gagne la sympathie de Zaram et Zanam.
Mais après plusieurs semaines, il prend conscience de sa honteuse résignation. Un jour, il esquisse la silhouette de Nova sur le carnet de Zira, puis il trace la figure géométrique qui illustre le théorème de Pythagore. Cela produit un effet surprenant sur la guenon qui communique désormais avec le prisonnier grâce aux figures géométriques. Nova en est jalouse.
Zira sort précipitamment de la cage. Elle y revient un instant plus tard et présente à Ulysse une feuille. L’homme figure sur la feuille le système de Bételgeuse et le système solaire. C’est alors qu’apparaît ZaÏus qui arrive pour son inspection habituelle ; par un geste, la guenon recommande au prisonnier de ne pas se démasquer à l’orang-outang.

                                                    CHAPITRE II
Grâce à Zira, qui apprend rapidement le langage humain, Ulysse s’initie vite pour sa part à la langue des singes et pénètre leur esprit. Ils s’entretiennent en français sur la place du singe et de l’homme dans l’univers. Les primates se considèrent comme les seuls êtres supérieurs et raisonneurs. Les hommes ne sont à leurs yeux que des créatures bestiales.
La guenon explique longuement au journaliste l’origine et l’évolution de l’homme et des singes. Elle promet de lui faire rencontrer son fiancé Cornélius qui est un grand savant ; celui-ci lui fournira plus d’explications. L’entretien de Zira avec Ulysse est interrompu par les deux gardiens qui viennent distribuer le repas du soir.

                                               CHAPITRE III
Zira sort Ulysse de l’établissement, l’Institut des hautes biologiques, et l’emmène faire un tour en ville, dans l’après-midi. Elle le tient en laisse et lui fait beaucoup de recommandations dégradantes sur la conduite qu’il doit tenir dans la rue.
Dans le corridor, l’homme lui prend le bras et se serre contre elle. Mais au bout du couloir, elle le rudoie, prétextant qu’elle est fiancée et qu’en outre personne ne doit soupçonner sa nature d’homme à l’esprit de singe.
Dans la rue, Ulysse se sent gêné à cause de sa nudité. Zira le place dans le siège arrière de sa voiture et conduit à travers les artères de la ville. La cité ressemble aux villes des hommes terriens. Après cette promenade. Zira arrête la voiture devant un parc.

                                             CHAPITRE IV

La guenon lui déclare qu’il court un grand danger parmi les singes, même s’il démasque pour révéler son intelligence. Elle le met au courant de la découverte de sa fusée par les savants de Soror, qui s’applique à l’étudier. Elle ajoute que ZaÏus, têtu, ne reconnaîtra jamais l’existence d’une intelligence humaine ; il explique le cas d’Ulysse par la thèse de l’homme savant, un homme qui a été dressé lors d’une captivité antérieure pour accomplir certains actes sans les comprendre. Elle confesse qu’elle convaincu le savant de ne disséquer son cerveau à des fins scientifiques.
Après ces révélations, Zira expose le plan qu’elle a échafaudé pour sauver Ulysse. Dans un mois, le congrès annuel des savants biologistes se tiendra. Le journaliste devra convaincre les savants et l’opinion publique de son intelligence humaine. Il sera soutenu par Cornélius, le fiancé de Zira, qui croit à cette histoire.
Cornélius attend la guenon et l’homme derrière des fougères. Après un bref moment de surprise, l’académicien serre la main que lui tend l’homme. Le chimpanzé le harcèle de questions sur la terre et les hommes. La conversation terminée, Cornélius approuve le plan de Zira et part.
Le journaliste est ramené à sa cage ; il rabroue Nova qui fait des simagrées pour l’accueillir.

                                                   CHAPITRE V
Grâce aux livres et à la lampe offerte par Zira, Ulysse étudie la civilisation et le langage simien qu’il maîtrise bien maintenant. La planète Soror n’est pas divisée en nations ; elle est administrée par un conseil regroupant trois race : les chimpanzés, , les gorilles et les orangs-outangs. Les gorilles occupent les postes d’administrateurs dans les grandes entreprises ou de chasseurs ; les orangs-outangs sont des pédants serviles et fanfarons qui compilent des livres pour écrire d’autres ; les chimpanzés constituent la classe intellectuelle qui écrit la plupart des livres intéressants.
Les recherches simiennes sont axées principalement sur la biologie : les savants étudient le singe en se servant de l’homme comme cobaye.

                                                    Chapitre VI

                                                           
Zira emmène souvent Ulysse se promener dans le parc où ils rencontrent Cornélius qui les aide à préparer le discours que l’homme doit prononcer devant le conseil annuel des biologistes.
Ce jour, le jeune académicien étant absent, la guenon propose au journaliste d’aller au parc zoologique. Les animaux sont presque semblables à ceux de la terre. Zira cède à l’insistance du journaliste et le conduit aux quartiers des hommes. Ces derniers sont donnés en spectacle aux badauds singes qui s’amusent à les exciter pour qu’ils accomplissent des acrobaties. La mort dans l’âme à cause des scènes dégradantes des hommes exposés dans les cages, Ulysse est sur le point de partir avec Zira quand il voit le professeur Antelle. Cet illustre savant agit comme les autres hommes enfermés avec lui : il tend la main à un enfant singe pour recevoir un fruit.
La guenon dissuade le journaliste de ne pas lui parler de crainte de ruiner le plan qu’ils ont élaboré ; elle lui promet de lui venir en aide après le succès de leur démarche.

                                                    Chapitre VII
Durant la semaine qui précède le congrès, ZaÏus multiple ses visites et prend beaucoup de notes. La date du congrès arrive enfin, mais c’est seulement le troisième jour qu’on vient chercher Ulysse. Son cas partage les savants en deux clans. Le cobaye est emmené dans un camion grillagé et mis dans la cage installée dans le hall, attenant à la salle de réunion. Une grande inquiétude l’envahit.
Quand on l’introduit dans un amphithéâtre archicomble où siègent des milliers de singes excités, des savants, des journalistes et des badauds. ZaÏus discourt longuement. Son discours terminé, il, essaie de faire des tours à l’homme, qui rechigne et se livre à d’autres exercices.
On donne alors la parole à ce dernier qui s’adresse à l’assemblée dans un langage simien. Tous les singes sont perclus de stupeur.

                                                   Chapitre VIII
Ulysse, avec une grande humilité, informe l’assistance sur la planète d’où il est venu et figure sur un tableau le système solaire. Après avoir parlé de l’homme terrestre et de sa civilisation, il fait le récit de son voyage interplanétaire et conclut par un appel à la fraternité entre les hommes et les singes.
L’audience acclame bruyamment son discours. Harassé, Ulysse se laisse tomber dans le siège de ZaÏus que ce dernier a quitté ; il perd connaissance. Par conséquent, les acclamations redoublent de violence.

                                                CHAPITRE IX
Ulysse ne reprend connaissance que beaucoup plus tard. Il se retrouve étendu dans un lit. Zira et Cornélius le félicitent et lui annonce que le grand conseil de Soror a décidé de le libérer. Le jeune académicien se réjouit d’avoir obtenu du Conseil que l’homme soit son collaborateur. L’ex-prisonnier habitera dans un appartement confortable.
Un chimpanzé tailleur vient lui prendre des mesures. En mois de deux heures, le singe lui confectionne un costume convenable. Après, il est assailli de journalistes curieux qui le harcèlent de questions sur la terre et ses habitant. Au moment où ils s’apprêtent à aller à la réception organisée par les amis de Cornélius, Zanam arrive pour informer Zira de la folie qui s’est emparée des prisonniers humains. La guenon part accompagnée par Ulysse.
La présence de ce dernier calame les captifs. Aussitôt, il quitte l’établissement pour aller au cabaret où l’attendent le jeune académicien ses amis. Au cours de la soirée, une tristesse ombrage le visage d’Ulysse. Il confie la cause de son chagrin à Zira, sans tarder, Cornélius l’emmène pour faire libérer Antelle. Le directeur du zoo les conduit devant la cage du professeur. Mais Mérou est déçu car le professeur ne le reconnaît pas ; il est devenu comme les hommes de Soror.


Troisième partie
                                                           Chapitre premier

                                                         
Aujourd’hui, après un mois de liberté, Mérou se réveille de bonne heure, après un sommeil agité. Il occupe un des appartements les plus confortables de l’Institut dont le grand maître scientifique est Cornélius. L’ex-prisonnier devient le collaborateur du jeune savant. Cela lui permet d’étudier les hommes. Malgré ses efforts, il ne parvient pas à les faire parler. Pourtant il ne se décourage pas. C’est avec Nova qu’il fait des progrès.
Cornélius invite Ulysse à voyager avec lui pour se rendre sur des sites archéologiques où les singes viennent de faire des découvertes importantes, il accepte avec joie.

                                                    Chapitre II
Une semaine plus tard, Cornélius, Zira et Ulysse partent à destination du lieu des fouilles, à bord d’un avion spécial, le savant est depuis quelque temps absorbé par des recherches sur l’origine du singe : il est convaincu que les singes ont évolué grâce à l’imitation ; mais il ne sait pas ce que les primates ont imité. Il espère que les ruines de la cité ensevelie lui fourniront la réponse.

                                                 CHAPITRE III
Il s’agit d’une cité entière ensevelie sous les sables d’un désert. Durant un mois, Cornélius s’applique à étudier le site archéologique découvert. Il est persuadé que la réponse à ses questions se trouve en ce lieu.
Les ruines prouvent que les habitants anciens de cette cité avaient des automobiles, des usines, des avions. Cela déçoit le savant et le journaliste : l’origine de l’intelligence remonte encore plus loin dans le passé.
Impatienté Cornélius descend dans la fosse, au milieu des ouvriers. Soudain, il en sort tenant à la main une poupée humaine de porcelaine, qui porte encore les haillons d’habits. Lorsque le savant a pressé le mécanisme, la poupée prononce le mot papa.
Le moment d’exaltation passé, Cornélius semble regretter d’avoir associé Ulysse à ses recherches. Il le somme de revenir à l’institut.

                                                      Chapitre IV
A bord de l’avion qui le ramène vers la capitale, Ulysse examine l’hypothèse de l’évolution des singes par l’imitation des hommes intelligents qui peuvent avoir régné en maîtres sur la planète Soror. Pour s’en convaincre, il invoque plusieurs arguments. Le souvenir de l’agitation et l’acharnement des singes à la bourse, qu’il a déjà visitée, lui rappelle la bêtise des hommes et leur acharnement sur la planète terre. L’atterrissage de l’avion le tire de sa méditation.

                                                    CHAPITRE V
Après son retour à la capitale, Ulysse passa un mois alité, à, cause d’un mal qu’il a probablement contracté sur les lieux des feuilles. Son esprit est encore tourmenté par la découverte dans le site archéologique. Il s’évertue à trouver la cause de déchéance de l’homme et de l’évolution des primates.
Se sentant aujourd’hui mieux, il décide d’aller rendre visite aux hommes prisonniers. Ces derniers le reconnaissent en dépit de sa langue absence. Il lit dans leurs yeux une lueur d’espoir. Alors une idée inouïe surgit dans son esprit : son voyage vers Bételgeuse n’est pas le fruit d’un hasard ; mais Dieu l’a envoyé pour sauver les hommes déchus.
Après avoir le tour des cages, il s’approche de celle de Nova ; il la trouve vise. Zira lui apprend que la captive est enceinte.

                                                Chapitre VI
La stupeur cède la place à l’inquiétude à propos du sort de Nova. Il apprend qu’elle doit accoucher dans trois ou quatre mois. Suivant Zira, le journaliste se rend au bureau de Cornélius qui l’attendait. Le savant l’informe qu’il a trouvé dans le site archéologique beaucoup de preuves corroborant sa thèse, dont des squelettes d’hommes.
Ayant conversé sur l’origine de l’intelligence des singes et la déchéance des hommes. Cornélius avoue à Ulysse qu’il n’est pas dans l’interet de ce dernier que le bébé de Nova parle. Le journaliste est considéré comme un danger pour la race simienne. Mais il est autorisé à rendre visite à la mère. Zira le laisse seul avec dans la cage. La prisonnière parvient à prononcer son nom.
Accablé, Ulysse revient dans son appartement et se met à pleurer comme un enfant.

                                        Chapitre VII
Ulysse attend la naissance du bébé.
Un jour Cornélius lui fait visiter la section encéphalique. Le chef du service, Hélius, l’introduit dans une salle où il y a des cages et des odeurs pharmaceutiques. Il assiste à des sujets sur lesquels les singes ont pratiqué des opérations. Il en est profondément indigné et choqué.
Dans une autre salle des infirmiers se livrent à des expériences sur les humains mutilés. Ne supportant pas la vue de femmes et d’hommes torturés aux électrodes, il crie d’indignation. A ce moment, arrive Cornélius qui justifie ces tests par la nécessité scientifique. Puis il entraîne Ulysse dans une petite salle secrète, en lui recommandant la discrétion totale.

                                                  Chapitre VIII
Dans cette salle, il y des appareils ordinaires en plus d’un homme et d’une femme étendus sur deux divans et attachés par des sangles. Après quelques manèges, Ulysse est médusé d’entendre parler l’homme et la femme, sous l’excitation électrique, dans langage simien. Les propos ataviques de la femme sont des souvenirs remontant à une époque lointaine où régnaient les êtres humains. Ses récits relatent les débuts de l’évolution des primates et les révolutions contre les hommes.

                                               Chapitre IX
Le secret de ces découvertes est éventé : la ville est au courant de la merveille des hommes qui parlent. ZaÏus est à la tête d’un clan qui intrigue contre Cornélius et désigne le journaliste comme un danger pour la race simienne. Aussi les responsables de la cité commencent-ils à se méfier d’Ulysse.
C’est dans cette atmosphère que Nova donne naissance à un garçon. Malgré les mesures drastiques qui entourent l’enfant et sa mère, le père voit son fils grâce à l’aide de Zira. Il est ému par la vue du bébé et nourrit beaucoup d’espoir sur le genre humain.

                                               Chapitre X
À cause de son agressivité, le professeur Antelle est dorénavant placé dans une cage ordinaire en compagnie d’une jeune fille. Le savant, devenue sauvage, reprend goût à la vie bestiale.
Cornélius vient chercher Ulysse qui est devant la cage du professeur. Il lui annonce une nouvelle grave : le grand conseil décide d’enlever le bébé à sa mère pour le placer dans une vigoureuse sous haute surveillance. Les orangs-outans et les gorilles agissent pour qu’on supprime le journaliste, ou du moins pour qu’on lui enlève une partie du cerveau.
Zira lui révèle qu’elle est son mari l’aideront, lui et sa nouvelle famille : dans dix jours, un satellite sera lancé par les singes ; à la place des trois cobayes humains, seront placés Ulysse, le bébé et sa mère. Le satellite rejoindra le vaisseau spatial qui a amené le journaliste sur cette planète. Cornélius assure son ami de la réussite de ce plan grâce aux multiples complicités dont il jouit.
Le savant part laissant Zira et Ulysse seuls dans le bureau. Ils s’enlacent tendrement.

                                                          Chapitre XI
Ulysse est maintenant dans un vaisseau spatial en compagnie de Nova et Sirius, son fils. Le plan de Cornélius a réussi ; et le satellite a abordé sans problèmes le vaisseau spatial. Déjà plusieurs mois se sont écoulés depuis qu’il a quitté Soror. Le journaliste éprouve des regrets pour avoir quitté Zira, mais il se réjouit d’avoir sauvé sa famille. Nova a appris ç sourire et à pleurer.
Ulysse est envahi par une émotion poignante à la vue de la terre. Il se pose à Onlay. Mais quand ils ont quitté l’engin, ce sont des gorilles qui les accueillent et non des êtres humains.

                                                      Chapitre XII

Jinn et Phyllis paraissent incrédules après la lecture de cette histoire, ils rentrent chez eux.



A.La biographie d’Ahmed Sefrioui

- Décédé le25 février2004
                           Né de parents berbères, Ahmed Sefrioui a toujours été passionné par la littérature de son pays et les écrits français. Même si l'on sait peu de choses sur sa vie, ses romans parlent d'eux-mêmes et retracent le parcours de cet original et ambitieux Marocain qui a été capable de créer un mouvement littéraire. Il débute d'abord en tant que journaliste pour le quotidien nationaliste 'Action du peuple' mais très vite il choisit des voies plus proches de la culture comme, par exemple, conservateur au musée d'Addoha ou fonctionnaire dans différentes structures ministérielles. Malgré tout, son parcours professionnel est bien moins important que son parcours littéraire. En 1949, il publie son premier roman, 'Le Chapelet d'ambre', où il évoque sa ville natale, Fès. Cette première entrée dans le monde des livres lui apporte le Grand Prix littéraire du Maroc. C'est la première fois dans l'histoire qu'un natif marocain l'obtient. En 1954, il publie chez Seuil'La Boîte à merveilles', considéré aujourd'hui comme un roman ethnographique mais surtout comme le premier roman de la littérature marocaine d'expression française. Il crée ainsi un nouveau mouvement et introduit le monde littéraire oriental dans la culture occidentale. En 1973, il expatrie sa publication et fait éditer en Algérie son roman' La Maison de servitude', un énorme succès. Ahmed Sefrioui a été, jusqu'à sa mort, un grand écrivain, à la plume originale et novatrice .
Source : www.evene.fr/.../e/biographie/ahmed-sefrioui-324.php

B.La littérature maghrébine d’expression française

On remarque que cette littérature se compose de " Maghreb " et de " langue française ", deux univers culturels qui se rencontrent, se confrontent et s'enrichissent.
C'est le lieu des ouvertures, des mentalités, et des métissages culturels, le lieu des ouvertures et accès offerts par la langue étrangère : le français.Les auteurs se servent du français en tant que Maghrébins, parce que leurs pays a était colonisé par la France.
 Cette littérature voit le jour au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et elle cohabite avec celle en arabe classique ; nourris de culture française, les écrivains maghrébins utilisent cette langue française pour affirmer leur volonté d’exister.
 Elle privilégie largement la forme romanesque, sans doute la plus apte à rendre témoignage des difficultés, à dénoncer les injustices, à faire état des revendications. 

1.Un classement historique, par générations :
en Tunisie, Albert MEMMI (né en 1920). En Algérie, Mouloud FERAOUN (1913-1962­), Mouloud MAMMERI (1917-1989), Mohammed DIB (né en 1920), Malek HADDAD (1927-1978), KATEB Yacine (1929-1989). Au Maroc, Ahmed SEFRIOUI (né en 1913), Driss CHRAÏBI (né en 1926).
: en Algérie, Assia DJEBAR (née en 1936), Mourad BOURBOUNE (né en 1938), Nabile FARES (né en 1940), Rachid BOUDJEDRA (né en 1941). Au Maroc, Abdelkebir KHATIBI (né en 1938), Mohammed KHAÏR-EDDINE (1941-1995), Abdellatif LAÂBI (né en 1942), Tahar BEN JELLOUN (né en 1944)
: en Tunisie, Abdelwahab MEDDEB (né en 1946). En Algérie, Rachid MIMOUNI (1945-1995), Rabah BELAMRI (1946-1995), Boualem SANSAL (né en 1948), Maïssa BEY (née en 1950), Tahar DJAOUT (1954-1993), Yasmina Khadra (né en 1955). Au Maroc, Abdelhak SERHANE (né en 1950), Fouad LAROUI (né en 1958

2.THEMES

1   « Une littérature de description réaliste », ou « le roman ethnographique et son évolution ».
2   « Un tableau souvent critique de la famille et de la société », ou « peintures du milieu familial ».
3   « Une rencontre de la littérature et de l’histoire », ou « misères sociales et guerre »
4   « Une revendication individuelle d’authenticité », ou « la quête d’identité ».
5   « Recherches d’écriture », ou « le renouvellement des formes ».

C.Le Genre Autobiographique

Le mot "autobiographie" est composé de trois racines grecques : "autos" ("soi-même"), "bios" ("la vie"), "graphie" ("écrire"). Une autobiographie est le récit qu'une personne fait elle-même de sa vie passée : elle est à la fois l'auteur, le narrateur, et le protagoniste. Dans le texte autobiographique, "je" renvoie à la fois à l'auteur qui signe et raconte et au héros qui vécut l'histoire racontée. Contrairement au "je" romanesque, le "je" autobiographique désigne donc une personne réelle ; cependant cette personne peut avoir beaucoup changé entre le moment vécu (son enfance, par exemple) et le moment ou elle écrit : la première personne du texte autobiographique renvoie donc à des "moi" différents. D'où la double énonciation.

- Narration et commentaire : le récit des évènements vécus est "rétrospectif" ce qui implique l'utilisation des temps du passé (passé simple ou imparfait) où le présent de narration.

- Mais très souvent l'auteur commente ses évènements : il utilise alors le présent ; le passé composé, et le futur .

D:   Le pacte autobiographique :

          Tel tout écrivain autobiographique, A.Sefrioui, quant à lui, promet le lecteur de lui communiquer un récit rétrospectif sincère et véridique:
« J'avais peut-être six ans, ma mémoire était une cire fraîche et les moindres événements s'y gravaient en images ineffaçable. Il me reste cet album pour égayer ma solitude, pour me prouver à moi-même que je ne suis pas encore mort.».p.6

Le pacte autobiographique : ou contrat de lecture de l’autobiographie Un récit n’est effectivement considéré comme une autobiographie que quand :

1.      on assiste à l’identification, ensemble ou séparément, des trois instances : l’auteur, le narrateur et le personnage.

2.      l’auteur- narrateur- personnage s’engage à dire la vérité, et à être honnête et sincère en ce qui concerne sa vie.

3.      le lecteur lui accorde sa confiance.

  

E: Les enjeux de l’autobiographie


Ø Parler de soi : L’autobiographe raconte sa propre vie :Son enfance, ses relations avec ses parents et amis

Ø Parler pour soi : L’autobiographie sert aussi à expliquer la formation d’une personnalité et à justifier des choix, des actes.

Ø L’autobiographie d’écrivain n’est pas un « document » qui aurait une valeur de vérité historique.

F.    "La boite à merveilles" pour le petit enfant 'Sidi Mohammed' :

La Boîte à Merveilles est une boîte ordinaire contenant des objets ordinaires. Des objets hétéroclites, en matière transparente, en métal, en nacre. Un bouton de porcelaine, des boules de verres, des anneaux de cuivres, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor (p12), des épingles (p55) un cabochon en verre taillé en diamant offert par Rahma (p38), une chaînette de cuivre rongée de vert-de-gris offerte par sa mère, (p96).
Pour les autres, ce sont des vieilleries, le « bijou fabuleux et barbare »aux yeux de l’enfant est pour la mère « un bout de verre qui peut causer une blessure » (p39)

G.Les personnages:

-sidi Mohamed: le petit de six ans (le narrateur).
-Lalla zoubida: la mère du narrateur.
-Lalla aicha: l'amie de Zoubida.
-Maâlam abdesslam: la père de Sidi Mohamed.Tisserand.
- Lalla Kenza: la voyante.
-Rahma: voisine (la mère de Zineb fille que sidi Mohamed déteste). / et femme de Driss Aouad.
-Fatma Bziouya: apprenti de Mr. Abdesslam.
_Moulay laarbi: mari de Lalla.Aîcha( remariage avec la fille du coiffeur).
- Abdellah l'épicier: le conteur (" Homère" du petit Sidi Mohamed).
  -Sidi El Arofi: le voyant aveugle qui va rassurer L.Zoubida et son amie L.Aîcha.
-Abderrahmane:le coiffeur.
-Salama: La marieuse qui va unir My.Larbi et sa 2ème épouse.
-Zhor: la voisine de L. Aîcha qui lui a communiqué la vie que mène My.Larbi auprès de sa seconde épouse.
-Hammoussa: le collègue de Sidi Mohamed

H: Résumé des chapitres :

      chapitre (1):

- la description de « DAR CHOUAFA » et leur entourage puis vient la description du Msid et vient après la séance du Bain maure.
- La dispute de RAHMA avec Lalla Zoubida.
- Evanouissement du garçon.
Chapitre (2):
- La visite de Lalla Aicha.
- Elles se rendent avec sidi Mohamed à Sidi Ali Boughaleb.
- Le Nr se fait griffer.
- Le lever dans la maison traditionnelle.
Chapitre (3):
- Fatma Bziouya a achetée une lampe à pétrole.
- Le lendemain Lalla Zoubida demande à Mâalam Abdeslam de lui acheter une se dernier succombe a désir et la lui achète.
- La disparition de Zineb.
- Rahma organise un repas pour les pauvres.
Chapitre (4):
- Les deux femmes pleurent à cause de ce que vient de leur révèle My Larbi à sa femme. (escroquer par son associé).
Chapitre (5):
- La mort d’un voisin : Sidi Ahmed Ben Tahar.
- Cauchemar et délire.
Chapitre (6):
- Nettoyage du Msid et fierté du Nr nommé «chef des frotteurs».
- L’achat des habits neufs à la « kissarya ».
- Mésaventure de Si Othman (marié à une très jeune fille).
Chapitre (7) :
- deux jours avant Achoura et les préparatifs commencent.
- Le réveil tôt du garçon.
- Coupe de cheveux et la douche nocturne.
- Rites : psalmodie au Msid.
- La visite de Lalla Aicha.
Chapitre (8):
- Dépit du Nr en raison du rire de ces parents d’une de ses réflexions.
- Querelle du père dont on a perdu la trace juste après avec un courtier.
- Cauchemars marquants de l’enfant.
- Cris et pleurent après que le mari de Lalla Aicha épouse une seconde femme (la fille du coiffeur).
- Le Nr tombe malade.
- La dispute entre maalam abdeslam et le dellal.
Chapitre (9):
- le père a perdu son maigre capital, sa résolution de partir travailler comme moissonneur.
- Départ du père.
- Conséquence : détérioration, solitude, vie double de l’enfant.
- La visite chez Lalla Aicha.
Chapitre (10):
- le Nr, sa mère, Lalla Aicha se rendent chez le Fqih Sidi El Arafi.
- Prémonition du Fqih.
- La mère décide de retenir l’enfant à la maison.
- Visite d’un émissaire de la part du père.
- Visite de Lalla Aicha qui réserve une surprise à son amie.
Chapitre (11):
- Evolution de la relation entre My Larbi et sa nouvelle épouse.
Chapitre (12):
- Euphorie, considération sur le chant.
- Retour du père.
- Joie extrême.
- Visite courtoisie de Driss El Aouad


Les lieux du roman « la boîte à merveilles »:

Les lieux principaux

Dar chouafa/ Le Msid/ Le bain maure/ Le sanctuaire 

Les lieux secondaires

  1. Zankat Hajjama (où habit Lalla Aicha).
  2. le cimetière.
  3.  la rue Jiaf où habitait le fqih.
  4. La maison de Sidi Elarafy.
  5. la maison des aveugles.
  6. rue Riad jeha.
  7. quartier Kalklyine, Mechattine, Seffarine, et ouadine, Moulay driss……

 

I.     Schéma narratif :



-Etat initial :

L'auteur-narrateur personnage vit avec ses parents. Rien ne perturbe sa vie heureuse. Cette phase occupe une place importante dans le récit (Ch. I jusqu'au Ch. VIII). L'ampleur de cette étape traduit la félicité dans laquelle baigne le petit enfant. D'ailleurs, il est plongé dans un monde merveilleux.

-Elément perturbateur :

Ce qui trouble cette félicité c'est la ruine du père qui a perdu son capital : l'argent qu'il portait sur lui est tombé quelque part dans un souk.

-Péripéties :

Le voyage du père à la campagne, où il exerce un travail pénible afin de pouvoir amasser de l'argent nécessaire pour se rétablir dans son atelier. (Ch. VIII, IX, X, XI). Le congé accordé au petit qui ne va pas à l'école coranique à cause de sa faiblesse. La tristesse de la mère qui se rend aux mausolées et consulte les voyants.

-Dénouement :

Le retour du père.

-Situation finale :


Le retour de l'équilibre : le bonheur. La réouverture par le petit de sa boite à Merveilles.


                               
Explication d'un texte narratif
Questions pour exploiter un texte narratif : Qui ? Fait quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?
Schéma d'exploitation possible :
Quel est le titre de l'histoire ?
____________________________________________________________
Qui sont les personnages ?
____________________________________________________________
____________________________________________________________
Où se passe l'histoire ?
____________________________________________________________
Quand se passe l'histoire ?
____________________________________________________________
Quel est le début de l'histoire ?
____________________________________________________________
____________________________________________________________
Que se passe-t-il ?
(actions / événements)
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
Quelle est la fin de l'histoire ?
____________________________________________________________
____________________________________________________________
Le texte descriptif:

Dans un texte descriptif, l’auteur indique comment est un objet, un paysage, un lieu, une atmosphère, un être, une action, un événement, une situation, un concept, une procédure, un processus, un fonctionnement.

Le sujet peut être décrit par l’énumération de ses propriétés, de ses qualités ou de ses parties. On peut aussi le situer dans le temps, dans l’espace ou en fonction d’autres éléments. Pour faire cette mise en relation, on peut avoir recours à des procédés tels que les comparaisons et les métaphores.

 
Fonction/intention de l'auteur
Caractéristiques
 
Décrire.

Produire une image
de ce que le lecteur ne voit pas,
mais qu'il peut imaginer :

un lieu ou un personnage (portrait)
Imparfait ou présent de vérité générale.
Indications de lieux (localisations).
Si la description se fait en évolution, indications temporelles.
Importance des sensations.
Point de vue (focalisation).
 
LA LECTURE METHODIQUE
 
 
1. Utiliser le paratexte :
 
 

- Le titre
- l'auteur
- la date
- situer le texte dans l'ouvrage ...

 
 
2. Nature du texte :
 
 

- nombre et proportion des paragraphes
- récit - discours
- prose - poésie

 
 
3. Le genre du texte :
 
 

- Le roman ( récit / nouvelle / essai ... )
- Le théâtre ( comédie / tragédie / drame ...)
- La poésie ( vers réguliers , irréguliers / forme ... )

 
 
4.La situation d'énonciation :
 
 

- où cela se passe-t-il ?
- quand ?
- combien de personnages ?
- comment s'appellent-t-ils ?
- que font-ils ?
- que disent-ils ?
- qui parle ?
- à qui ?

 
 
5. Idée(s) principale(s) du texte.
 
 
6.Structure du texte.
 
LES TONS DES TEXTES
 
 
1. LE TON COMIQUE:
- le rire : l'humour / l'ironie.
2. LE TON TRAGIQUE ( DRAMATIQUE ):
- la mort.
3. LE TON PATHETIQUE:
- souffrances / tristesse.
4. LE TON EUPHORIQUE:
- bonheur / joie.
5. LE TON LYRIQUE:
- sentiments / nature / le « Moi » / une certaine musicalité / nombreuses images poétiques.
6. LE TON FANTASTIQUE:
- imaginaire / extraordinaire.
7. LE TON EPIQUE:
- atmosphère de guerre, de batailles / événements collectifs.
 
 

 


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